samedi 16 mai 2015

Les règles de droit arbitraire

 Les règles de droit arbitraire
Définition : est arbitraire une règle de droit qui d’une part ne repose pas sur des motifs
sérieux et objectifs et qui d’autre part est dépourvue de sens et d’utilité dans ses effets.
Deux fois sur trois, la loi n’est pas arbitraire ; les cas d’arbitraire dans la loi sont aussi rares
que les corbeaux blancs (sic !).
Ex : ATF Zentralblatt : conséquence inéquitable : payer des taxes de séjour même si on ne
demeure pas dans l’endroit.
Voir également ATF 107 Ib 177
3. Les décisions arbitraires 
IUR II Aimée ZERMATTEN
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3.1. Les caractéristiques
Définition : est arbitraire une décision qui :
- premièrement, viole manifestement une règle claire (a) et incontestée ou un
principe généralement reconnu (b) ;
- ou deuxièmement, lèse le sentiment de l’équité de manière choquante (c)
(a) c’est le cas le plus fréquent de violation de la loi ou de la non application de la loi
sans motifs fondés.
la légalité n’est pas un droit constitutionnel donc on dit que lorsque la commune ne la
respecte pas X ou Y, elle viole l’arbitraire. Ainsi, on va pouvoir aller au TF.
(b) on a des a des ATF qui traitent d’arbitraire à propos de :
o bonne foi
o séparation des pouvoirs
o principe nulla poena sine lege
Ex : on dit qu’il ne faut pas tondre le gazon le dimanche. Mais le problème,
c’est que cete interdiction n’est pas dans la loi. On va donc invoquer cela au TF
avec l’arbitraire.
o économie de procédure
(c) on doit être choqué d’une manière très élevée. On rejoint ici le déni de justice
matériel. Ce déni de justice matériel est fondé sur deux éléments cumulatifs :
o la décision est infondée (on ne peut pas la justifier)
o la décision est carrément insoutenable dans son résultat (la décision doit
aboutir à un résultat choquant. 

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